AMSTERDAM, 5 novembre (Reuters) – Des centaines de militants écologistes vêtus de blanc se sont assis devant leurs roues après être entrés dans la zone où les jets privés sont gardés à l’aéroport Schiphol d’Amsterdam, arrêtant l’avion pendant plusieurs heures.
La police militaire est intervenue et a été vue emmenant des dizaines de manifestants dans des bus. Le radiodiffuseur national NOS a rapporté que plus de 100 militants avaient été arrêtés.
La manifestation faisait partie d’une journée de manifestations dans et autour de la plaque tournante aérienne organisée par Greenpeace et Extinction Rebellion dans le cadre de la préparation des pourparlers sur le climat de la COP27 en Égypte.
Il n’y a eu aucun retard sur les vols commerciaux.
« Nous avons besoin de moins d’avions, de plus de trains et d’une interdiction des vols court-courriers inutiles et des jets privés », a déclaré Dewi Sloch, chef de campagne de Greenpeace Pays-Bas.
[1/5] Des militants du climat protestent contre la pollution de l’air à l’aéroport Schiphol d’Amsterdam le 5 novembre 2022 à Schiphol, aux Pays-Bas. REUTERS/Piroschka van de Wouw
Schiphol est la plus grande source d’émissions de dioxyde de carbone aux Pays-Bas, émettant 12 milliards de kilogrammes par an, selon le groupe environnemental.
Des centaines de manifestants dans et autour du hall principal de l’aéroport tenaient des pancartes indiquant « Restrict Air Traffic » et « More Trains ».
En réponse à la manifestation, Schiphol a déclaré qu’il visait à devenir un aéroport à zéro émission d’ici 2030 et soutenait les objectifs de l’industrie aéronautique visant à atteindre zéro émission nette d’ici 2050.
La police militaire chargée de la sécurité de l’aéroport a déclaré dans un communiqué avoir « interpellé plusieurs personnes qui se trouvaient sur le terrain de l’aéroport sans autorisation ».
Le gouvernement néerlandais a annoncé en juin son intention de plafonner le nombre annuel de passagers à l’aéroport à 440 000, soit environ 11 % de moins que les niveaux de 2019, invoquant la pollution de l’air et les préoccupations climatiques.
Le ministre des Transports, Mark Harpers, a déclaré au Parlement le mois dernier que son bureau ne pouvait pas contrôler la croissance du trafic de jets privés, et le gouvernement envisage d’inclure la question dans sa politique climatique.
Toby Sterling Reportage par Toby Chopra, Helen Popper et Andrew Heavens Montage
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